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17 décembre 2005

une fois quelque un ma dit que l amitié ne

copain_20chat

une fois quelque un ma dit que l amitié ne s'arrêtait pas

a une personne qui vous parle

mais a un personne qui vous écoute

qui vous comprend

qui est là dans les bon et les moins bon moment

cette personne se nomme

un ami

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17 décembre 2005

pêche

Les cailloux font chanter la rivière, la musique est née
de l’eau, du vent et des oiseaux.

Dieu créa la rivière, et Il créa la truite,
puis, Il mit la truite dans la rivière.
Le lendemain, j’étais sur place.

J’ignore tant de noms de pierres, d’arbres et de fleurs,
tant de noms de bêtes, que j’éprouve cela comme un péché.
Et j’ai en outre la certitude que c’est un péché
plus grand qu’il n’y paraît.

(…)  Longtemps, j’ai triché avec le temps.
C’est la musique qui a commencé à me réconcilier avec la durée,
et c’est la pêche qui, désormais, consacre cette réconciliation.

Car on ne peut pas plus tricher avec une truite
qu’avec une blanche pointée, et rien ne m’ennuie davantage
que les prétendus records de vitesse.

Je suis sûr, en revanche, que le temps finira par
se venger de tous les affronts qui lui sont faits.
« Gagner du temps » n’est que le maître mot des imbéciles !

Que l’arbre n’est pas le vent, je l’ai découvert en pêchant.
Et que je ne suis ni ma joie, ni ma tristesse,
qu’elles ne font que me traverser, comme le vent traverse l’arbre.

La pratique de la pêche m’a révélé aussi que j’avais souvent
prétendu donner de la légèreté aux choses graves,
et de la gravité aux choses légères,
alors même — et quelle gifle lorsque je le compris !
que je ne savais pas simplement distinguer celles-ci de celles-là….

La rivière m’a dit un jour ceci :
« Chaque fois que ta vérité se révèle fausse, interroge-toi
pour connaître et peser ce que tu as perdu ou gagné à avoir cru en elle ».

Depuis la nuit des temps, l’homme a imaginé mille et une façons
d’attraper du poisson. De la plus simple à la plus sophistiquée.
Mais c’est toujours et partout la beauté du geste
qui le rend juste et qui désigne les vrais pêcheurs,
les descendants de Pierre. A noter que je ne vois bien sûr
aucune beauté dans les usines flottantes qui aujourd’hui écument
les océans, ni d’ailleurs dans les concours de pêche.

La joie du pêcheur au moment de la capture,
celui-ci la hurle et celui-là la tait.

doubs_rasse__025_rps

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